Depuis quelques mois, la Résidence Mutualiste Alpha AÉSIO Santé expérimente le concept d’auto-rééducation guidée, un espace innovant imaginé par la société stéphanoise Dessintey qui propose des activités pour stimuler la motricité et la cognition des résidents.
La Résidence Mutualiste Alpha accueille à Champdieu des personnes adultes présentant un handicap physique avec ou sans déficience cognitive associée suite à une lésion cérébrale acquise au cours de l’existence. Engagée dans une démarche de recherche et innovation, la résidence expérimente, aux côtés de 2 établissements de soins médicaux et de réadaptation de la région AURA, un espace d’auto-rééducation guidée, imaginé par la société Dessintey.
L’établissement est le seul établissement médico-social impliqué dans cette expérimentation qui vise à augmenter le temps d’activité des personnes souffrant de pathologies neurologiques et de l’appareil locomoteur.
3 dispositifs SRT (Self-Rehabilitation Technology) constituées d’une tablette et d’une sphère ont été installées. Les résidents sont accompagnés par un professionnel lors des premières séances et sont ensuite invités à les utiliser en totale autonomie ou avec leurs proches, notamment le week-end.
« A travers des jeux, les résidents vont travailler, de façon ludique, la rééducation motrice des membres supérieurs, notamment en manipulant la sphère et en répétant le mouvement régulièrement. Le dispositif favorise également le lien social, avec les proches, mais également entre les résidents. Ils vont se retrouver autour des bornes, un peu comme dans une salle d’arcade, jouer ensemble, se challenger. C’est également un bel outil de stimulation cognitive, qui les aide à gagner en autonomie. Les jeux sont variés et intuitifs. » détaille Amandine Klepper, ergothérapeute de la résidence.
L’espace d’auto-rééducation guidée vient compléter l’accompagnement et les soins proposés aux résidents.
Pendant 9 mois, il va être testé par les équipes qui transmettent régulièrement au concepteur les retours d’expérience et d’usage et proposent des évolutions. « S’il est encore tôt pour dresser un bilan de son utilisation, le dispositif laisse entrevoir des premiers résultats positifs pour rendre les résidents acteurs de leur rééducation et gagner en qualité de confort et de vie » conclut Carole Gallien, directrice.